L’ANNÉE DES FEMMES DANS LA LFA
/Elissa loyer, une membre des lfa rockettes des premiers heures ( photo Simon Jérôme Leblanc)
La vie et les grands coups qu’elle peut parfois nous porter, fait en sorte que notre infolettre annuelle paraît plus tardivement que les années passées. Pour ce tour d’horizon de la dernière année dans la LFA, voici les grands titres qui ont retenu notre attention en 2024.
La dernière année fut certainement celle des femmes dans le monde du hockey et les sphères médiatiques qui le couvre. Après trois ans de développements, la LFA a finalement inauguré sa première division 100% féminine avec le premier match des LFA ROCKETTES le 9 février 2024 au Collège Notre-Dame à Montréal. Ce match fut le catalyseur pour mettre sur pied une division de quatre équipes jouant l’été suivant avec la création à l’interne dans les studios de la LFA et de TOTEM URBAIN d’un trophée de championnat exclusif en leur honneur. Elles entamèrent par la suite en octobre la première saison régulière de leur histoire et nous espérons ajouter d’autres équipes dans un avenir rapproché. Que ça soit le hockey féminin, matinal, récréatif ou compétitif, nous souhaitons offrir la chance de jouer au hockey à tous les adultes qui le désirent. Des plus expérimentés aux nouveaux arrivants dans notre sport national.
LA LFA SELON CHAT GPT
Avec l’essor de l’intelligence artificielle dans la sphère publique et particulièrement celle de Chat GPT qui est sur la sellette, nous avons voulu tester cet outil pour voir ce qu’il a à dire sur la LFA.
Nous lui avons posé une question toute simple sur trois variations de la même entité: écrire un article sur LA LIGUE FÉDÉRALE DES AS, la LFA et sur LFAHOCKEY à Montréal pour voir les variables sur un même thème. Et ce que nous avons récolté est fascinant pour dire le moins et semble parfois issu de nos propres articles, d’un monde parallèle ou même d’un futur encore à inventer. Dans certains cas, c’est de la pure fabulation qui reste drôle à lire mais dans d’autres cas, c’est comme si nous embarquions dans un « time machine » où le passé s’entremêle à un horizon possible qui reste encore à franchir.
Donc si vous n’êtes pas trop familier avec Chat GPT et un peu plus avec la LFA, et que vous êtes intrigué par l’intelligence artificielle, nous vous invitons à lire ce que la « machine » a pondu sur nous en consultant Le JOURNAL LFA de Janvier 2024 (ICI)
LE RETOUR DES RENCONTRES INTERNATIONALES
Match amical et festif versus la suisse disputé le 9 mai 2024 (photo mathieu sabourin-dubreuil)
2024 a vu le retour des rencontres à l’internationale pour nous avec notre premier match contre une équipe d’outre-mer depuis l’ère Covid. C’est ainsi que nous avons affronté une équipe de Suisse en association avec les boys de Destination Hockey qui organise des voyages pour les hockeyeurs partout dans le monde. Cette première rencontre pour relancer le bal de matchs amicaux à saveur internationale s’est fait de belle façon pour ouvrir notre calendrier estival dernier. Match en deux temps qui a vu le LFA Club House qui nous représentait prendre une bonne avance avant que les lames suisses ne se déploient en troisième période. Soirée qui a fini aux petites heures du matin avec notre premier « post Tailgate party » de la saison avec plusieurs découvertes savoureuses helvétiques sur la table. En somme un très bel événement et peut-être une nouvelle tradition printanière dans la LFA.
A l’automne les boys de Destination Hockey nous ont relancé pour cette fois-ci affronter une équipe composée de joueurs Check et Slovaques. L'équipe représentant la LFA fut triée sur le volet en choisissant des gars qui ont à cœur l'après match et l'aspect social de jouer au hockey. Cela constitua une grande partie du succès de la journée qui s'est fini à la brasserie le temps de partager un repas, quelques bières et expressions locales avec nos frères de hockey slovaques. Des plans d’organiser un voyage hockey à notre tour flottent et se concrétiseront assurément au cours des prochaines années.
TABLEAU COMPARATIF DES LIGUES DE HOCKEY DU GRAND MONTREAL
Idée venant de Jacob Poliquin à l’époque où il était davantage impliqué dans la LFA : nous avons finalement sorti cette année, avec l’aide de Carl Frisko, un de nos illustres capitaines évoluant dans la division Centrale et directeur de notre division matinale, la première édition d’un tableau comparatif des ligues de hockey adultes les plus connues du grand Montréal. Les résultats amassés suite à nos recherches sont sans équivoque et prouvent hors de tout doute que la LFA se démarque de loin de ses compétiteurs et en offre bien plus pour bien moins, ce qui est rare dans le monde d’aujourd’hui. Prenez le temps de bien le consulter et vous verrez pourquoi nous sommes la ligue des ligues à Montréal et que nous sommes les seuls à offrir une expérience hockey optimale sur toute la ligne, garantie !
DIVISION REC MIXTE DOUBLE SON PROGRAMME
Notre division REC MIXTE qui a été créée il y a quelques années pour répondre à une demande grandissante de gens qui veulent simplement jouer pour jouer prend du galon. En effet, d’un laboratoire d’une série de trois matches il y a à peine trois ans, nous avons maintenant deux groupes récréatifs qui chaque semaine peuvent s’élancer sur la glace pour le pur plaisir de jouer. Sans jugement ou attente de performance, de jeux musclés ou d’accrochages qui viennent avec la compétition, ces hommes et ces femmes s’adonnent à notre sport national et pour plusieurs, utilisent cette plateforme pour s’intégrer à la société québécoise/canadienne d’accueil. Les cours de français sont importants mais nos gouvernements devraient investir tout autant en offrant des opportunités d’activités sportives, culturelles et culinaires pour intégrer tous ces gens qui souhaitent devenir québécois. L’école et la passivité d’un banc de classe ne sont pas pour tout le monde et ça c’est universel. Soyons donc plus créatif dans notre façon d’ouvrir la porte aux gens du monde qui cherchent refuge chez-nous. Mettons la politique de côté et guidons avec notre cœur ces nouveaux arrivants vers une vie et une société égalitaire plus inclusive.
NOTRE MISSION COMMUNAUTAIRE SE POURSUIT
La Ligue Fédérale des As fût fondée avec l’objectif d’utiliser le côté rassembleur du hockey comme mécanisme pour soutenir la collectivité. Et notre mission se poursuit depuis maintenant 12 ans et nous a permis d’amasser en 2024
10 780$ pour la Banque Alimentaire de Jeunesse au Soleil. Ce n’est rien en comparaison des montants faramineux ramassés au Centre Bell le soir d’un match du CH pour leur propre fondation, mais c’est déjà mieux que de ne pas participer à la société dans laquelle nous vivons. Un peu d’altruisme n’a jamais tué personne et ça serait bien que le JE fasse place au NOUS dans notre société individualiste où on tourne trop souvent le regard au lieu de tendre la main.
LE PASSAGE DU FLAMBEAU
le pdg de la lfa, jean-françois desbois avec la coupe LFA créée à l’interne comme tous nos trophées (photo bruno petrozza)
Cette douzième année d’opération aura vu de grands changements dans la LFA, car celui qui tient la Ligue à bout de bras depuis sa création et qui écrit ces quelques lignes, a vu sa charge de travail diminuer avec l’arrivée en poste de directeurs de divisions pour l’épauler. Fini de gérer seul une quarantaine d’équipes et de gérer plus de 2000 membres solo. Le ONE MAN SHOW a pris fin et vous m’en voyez ravi. Ceci est la meilleure solution à travers d’autres qui seront prises aux cours des prochains mois pour qu’on puisse maintenir les activités de la LFA.
Nous n’avons pas encore mis en place des directeurs pour chacune de nos divisions, mais la plupart ont maintenant des personnes en charge qui connaissent bien les rouages, les valeurs et le langage de la LFA. Ils poursuivront notre mission d’offrir une expérience hockey optimale à tous ceux et celles qui font partie de la grande famille de la LFA.
Ce sera une saison laboratoire pour mettre en place des nouveaux mécanismes pour assurer la pérennité de la Ligue en espérant que ce sera viable. Le temps nous le dira, comme avec les années qui passent, les priorités changent ce qui explique le passage du flambeau.
MON PÈRE, LA FIN D’UN MONDE
le pdg de la lfa avec ses parents, louise et cameron desbois (photo lisette nepveu)
Un peu comme l’article sur le Passage du Flambeau plus haut, ce dernier segment de notre infolettre annuelle reste très personnel car j’ai perdu mon père il y a quelques semaines. Le hockey qui occupait tout mon temps ou presque comme la gestion d’une ligue comme la LFA demande beaucoup d’attention et d’investissement personnel, devient maintenant secondaire, comme mes priorités ont changées. C’est pourquoi, la collaboration de nos directeurs de divisions, capitaines et nos membres devient plus importante que jamais.
Avec le départ de mon père, c’est la fin d’un monde…
La mort fait partie du cycle de la vie, mais elle demeure une épreuve difficile pour ceux qui restent derrière. Le décès inattendu de mon père à l’âge vénérable de 93 ans, quelques mois avant son anniversaire, ébranle profondément notre famille et particulièrement notre mère qui se retrouve maintenant seule après 74 ans de complicité avec lui.
Ayant eu le privilège d’être au chevet de mon père avec elle pour la dernière semaine de sa vie, j'ai pu voir l'AMOUR à l'état pur, si fort que malgré ses 90 ans, rien ni personne n'aurait pu déraciner ma mère de son mari. La tendresse, parsemée de mots et de caresses ainsi que la profondeur de leur échange, jamais leur amour ne m’avait semblé aussi lumineux. En fait, je n'ai jamais vu ou ressenti de l'amour aussi profond que celui de cette dernière semaine passée avec mes parents. Moi qui malgré avoir quitté le nid familial depuis plus de 35 ans, avais la chance de les voir presque chaque semaine pour sabrer des bulles et briser la croûte ensemble.
Mes amis de longue date ont tous été témoins de la gentillesse et de l’intérêt sincère que mes parents leur portaient lorsqu’ils les croisaient ou les accueillaient à la maison. Ils formaient tout un duo : la créativité, la folie et la gaieté de ma mère mêlées à la sagesse et au calme de mon père doté d’une mémoire prodigieuse et d’une immense culture générale. Toujours attentionnés, ils avaient ce don de dénicher, au fil du temps, des objets ou des informations qui pouvaient enrichir la vie des autres.
Grâce à mon père et à sa brillante carrière chez Air Canada, ma famille a pu voyager et vivre des expériences à l'étranger comme au Québec, expériences qui m'ont ouvert les yeux sur le monde. Malgré leurs parcours académiques impressionnants, jamais ils ne m’ont jugé pour avoir suivi une voie différente et non traditionnelle. Au contraire, avec leur regard ouvert sur la vie et les autres, ils m’ont toujours soutenu et encouragé dans mes choix, curieux de savoir ce qui se passait dans ma vie et celle de mes amis.
Je me considère extrêmement chanceux d'avoir eu des parents aussi aimants, en santé, autonomes, vivant encore dans leur maison perchée sur la montagne et entourés de chevreuils, renards et bestioles de tous genres et ce, jusqu'à ce que ne survienne l’irréparable. Nous pensions tous que mon père vivrait passé 100 ans mais la vie en a décidé autrement.
Mon père, cameron desbois lors des échanges de cadeaux à noel, quelques semaines avant son décès (photo jFD)
Il est difficile de parler de mon père sans parler de ma mère, tant ils étaient inséparables, unis dans leur quotidien et dans leur passion pour les arts, la beauté et le monde. Je ne pense pas réaliser pleinement le départ de mon père, accaparé par tout ce qu’il reste à faire pour honorer sa mémoire. Mais une chose est certaine : le plus important est d’être là pour ma mère, qui traverse sans doute l’épreuve la plus douloureuse de sa longue vie.
Les mots ne suffiront jamais à rendre hommage à l’homme qu’il était : intègre, brillant, cultivé, profondément gentil et attentionné.
la vie est longue mais elle passe vite. Celle de mon papa aura été riche jalonnée de réussites professionnelles à l’internationale, d’amitiés profondes et d’une vie familiale unie avec à son bras l’amour de sa vie qu’il a rencontré à 20 ans et n’a jamais cessé d’aimer jusqu’à son dernier souffle.
JOUEZ ET VIVEZ POUR JOUER !!!
JFD
*La photo de nous trois prise il y a quelques années lors d'un match de championnat de ma ligue, demeure une de mes favorites. Un gros merci à Lisette Nepveu d'avoir capté ce moment de bonheur qui me semble plus précieux que jamais aujourd'hui.